Scroll to top
© 2017, Norebro theme by Colabr.io

Graphiste, kézako ?

Depuis que The Straits Times a publié son infographie des métiers les plus inutiles pendant la pandémie, le monde entier n’a de cesse de se demander à quoi servent les graphistes (Ah non, on me dit dans l’oreillette que la question est antérieure à la crise… Ah ? Ah.) 

Tels des agents secrets, les graphistes ont une double mission : traduire un concept en image(s) compréhensible(s) et faire en sorte que ça soit adapté et esthétique. “Facile, me direz-vous, tu n’as qu’à dessiner ce qu’on te dit” ! Et bien, pas tant que ça et je vous explique le pourquoi du comment.

 

LA MISSION SECRETE : Traduire les concepts en image 

Un·e graphiste est une personne qui exprime visuellement des idées afin de les rendre compréhensibles aux autres en s’appuyant sur un ensemble d’images et de techniques.

Sa première mission consiste à assimiler des concepts verbaux pour leur donner une forme visuelle. Et cette forme visuelle peut être une bannière pour le web, un flyer, une affiche, un site internet… selon ce qu’il vous faut.

Lorsqu’un·e graphiste travaille pour une entreprise (ou toute forme de structures) il·elle se doit de comprendre le milieu dans lequel l’entreprise évolue et ses codes mais aussi connaître ses valeurs afin de les retranscrire au plus juste.

Un (gros) travail de recherche est effectué pour comprendre cet environnement, ainsi que vos envies ou besoins. Le·La graphiste se renseignera sur les codes utilisés dans votre secteur, afin de se les réapproprier ou de les contourner avec intelligence.  Il·Elle en sortira le meilleur pour valoriser votre message avec un concept graphique pertinent. 

Comprendre l’environnement est la seule façon de délivrer le bon message aux bonnes personnes. C’est en s’appropriant les codes de votre secteur, que le·la graphiste arrive à communiquer à vos clients de façon efficace. 

 

LE BUT ULTIME : Rendre le message compréhensible et attractif 

Il faut imaginer la communication visuelle comme un curseur. Idéalement ce curseur doit se situer pile au milieu entre vous et vos clients. Il doit à la fois vous représenter, vous, votre entreprise, vos valeurs, vos produits ou vos services et en même temps il doit parler à vos (futurs) clients. 

Les différents échanges avec votre graphiste doivent déterminer l’emplacement de ce curseur, en vous posant les bonnes questions (Quel est le meilleur support ? Mon client idéal est-il à l’aise avec les nouvelles technologies ou est-il plutôt du genre à feuilleter le dernier magazine papier ? etc…). Une fois que vous y avez répondu et que cet emplacement est bien clair, la deuxième partie du challenge apparaît : il faut rendre tout ça graphiquement cohérent et esthétique ! 

 

MISSION ACCOMPLIE : qu’est-ce que ça vous rapporte ?

Et bien ça dépend. Le graphisme répond à une problématique. Donc tout dépend de votre problématique de départ. Si vous avez fait appel aux services d’un·e graphiste pour lancer votre entreprise, cela vous aidera à partir sur de bonnes bases et à avoir une communication claire et cohérente dès le début et ainsi progresser plus vite. Si vous avez fait appel à un·e graphiste pour refondre votre identité visuelle ou la revoir, c’est sensé booster votre communication, la rendre plus professionnelle, plus fun, plus corporate ou autre selon vos objectifs, ou encore attirer un nouveau public par exemple. 

En travaillant avec un·e graphiste, vous travaillez avec un·e professionnel·le de la communication qui sera capable de vous aiguiller et de vous apporter conseil durant toute la prestation. Votre image de marque n’en sera que plus adaptée, contrairement aux sites qui proposent des logos à 5€.

Encore mieux, si vous travaillez avec un·e graphiste proche de chez vous, il y a de grandes chances pour que vous puissiez bénéficier d’un réseau de professionnels ayant une bonne connaissance de votre territoire (et peut-être même de votre secteur). 

 

Donc oui, Graphiste est un vrai métier, et bien souvent plus compliqué que ce qu’il en a l’air.

 

____________

 

Dans le cadre du Challenge #CreaMaisPasQue propulsé par Marlène Ferrero-Varsino — copilote des créas freelances